Après avoir essayé le générateur de vidéo Sora d’OpenAI, et Firefly d’Adobe, voici un petit test du générateur de Google Veo 2, qui commence à être disponible pour les utilisateurs du forfait payant Gemini Advanced à 17 francs par mois avec 2 To de stockage nuagique…

Pour m’amuser, j’ai utilisé exactement les mêmes prompts que pour Adobe Firefly, qui peut coûter très cher. J’ai ensuite repris le montage que j’avais réalisé avec CapCut et remplacé les séquences de Firefly par celles de Veo2. Que valent ces solutions de l’intelligence artificielle (IA)?

Toujours des problèmes

 Si certains résultats produits par Adobe Firefly étaient vraiment médiocres, on constate que Veo 2 semble faire un peu mieux, mais pas toujours. Relevons qu’Adobe Firefly était plus constant dans sa représentation du chat sibérien.

A l’utilisation, on constate aussi que les possibilités offertes par Veo2 sont plus limitées. La résolution est verrouillée à la résolution 720p. Le format est aussi systématiquement du 16: 9. Donc pas de quoi produire des images pour un Short ou TikTok pour l’instant.

Un déploiement complexe

Pour les utilisateurs qui chercheraient toujours Veo 2 sur leur ordinateur, sachez que j’ai eu accès à cet outil d’abord depuis des smartphones. C’est donc depuis un mobile que j’ai effectué mes premiers essais…

Sur un ordinateur portable, on retrouve ensuite ses essais dans son historique de Gemini. Et là, même si Veo2 n’est pas encore visible, la fenêtre du prompt nous invite à rédiger une requête pour générer une vidéo. A suivre…

Xavier Studer

Les six requêtes utilisées pour générer ces deux vidéos

• Dans une pause anthropomorphe, un chat de race sibérienne lit le journal confortablement installé dans un rocking-chair sur la terrasse d’une villa ultramoderne agrémentée d’une piscine. Il éclate soudain de rire à la lecture d’une nouvelle!
• Dans une pause anthropomorphe, le même chat de race sibérienne lit le journal confortablement installé dans un rocking-chair sur la terrasse d’une villa ultramoderne agrémentée d’une piscine. Après avoir rigolé, il pose le journal et prend dans sa patte gauche un verre de lait et commence à le boire.
• Toujours dans une pause anthropomorphe, le même chat de race sibérienne fait du skate-board sur la même terrasse d’une villa ultramoderne agrémentée d’une piscine.
• Pour terminer, toujours le même chat de race sibérienne, joue désormais au tennis, comme un être humain, avec un autre chat roux sur un terrain de tennis situé à côté de la même villa ultramoderne.
• Toujours dans une pause anthropomorphe, le même chat de race sibérienne longe la piscine sur une planche à roulettes sur la même terrasse de la même villa ultramoderne.
• Enfin, toujours dans une pause anthropomorphe, le même chat de race sibérienne longe la piscine sur une planche à roulettes sur la même terrasse de la même villa ultramoderne. Trois de ses pattes restent sur la planche, qu’il pousse avec sa quatrième patte.