
Les offres d’intelligence artificielle (IA) génératives se généralisent jusque dans Snapchat et WhatsApp. La plupart des offres de base sont gratuites, mais dans différents pays, Microsoft «rançonne» ses utilisateurs en imposant l’IA dans sa suite bureautique 365. Pour sa part, ChatGPT offre une formule «Pro» au coût de 200 dollars. Est-il nécessaire de payer pour ces IA et, si oui, combien?
L’explosion des services d’IA grand public continue de soulever de nombreuses questions sur leur valeur réelle et leur fiabilité. Malgré les promesses alléchantes des géants de la tech, ces outils sont encore loin d’être parfaits, avec le problème récurrent des hallucinations qui frappe toutes les offres, quel que soit leur prix.
La course à l’IA payante: un pari risqué?
Microsoft semble avoir adopté une stratégie agressive en intégrant de force Copilot à ses offres Microsoft 365 dans certains pays. La preuve que ce produit ne mérite pas son prix? On peut légitimement s’interroger sur cette approche et du réel bénéfice pour l’utilisateur, surtout quand on considère le coût supplémentaire imposé.
De son côté, OpenAI fait monter les enchères avec son offre ChatGPT Pro à 200 dollars par mois, un tarif qui me semble excessif compte tenu des performances générales et particulièrement lorsqu’on constate tous les problèmes liés à son générateur de vidéo Sora, qui semble consommer un peu trop de stupéfiants… Parallèlement, des alternatives gratuites sont parfois disponibles en bêta…
L’alternative gratuite: une option viable?
Google, avec ses modèles expérimentaux gratuits comme ses différentes variations de Gemini 2.0, offre parfois des performances similaires à celles de ChatGPT Pro, mais surtout de manière beaucoup plus rapide! Il est intéressant de noter que ces solutions dépassent parfois ces services premium, souvent plus lents et beaucoup plus coûteux.
Face à cette situation, il est légitime de s’interroger sur la nécessité de payer pour des services d’IA, surtout lorsque les versions gratuites s’avèrent suffisantes pour la plupart des utilisations courantes. La vraie valeur ajoutée des offres payantes, qui ne sont pas forcément plus fiables, reste à démontrer, particulièrement dans un contexte où la technologie évolue rapidement et où la concurrence s’intensifie.
Vers une utilisation raisonnée de l’IA
En fin de compte, la décision de payer pour un service d’IA doit être mûrement réfléchie et basée sur des besoins réels. Il est crucial de rester critique face aux promesses des fournisseurs et de bien évaluer le rapport qualité-prix de ces services, en gardant à l’esprit que même les versions payantes génèrent des hallucinations. Privilégiez les formules mensuelles et résiliez dès que possible. Par exemple ChatGPT Plus ou Pro.
Evidemment, la version Pro de Perplexity qui propose de multiples modèles de langage me semble au-dessus de la mêlée. Elle constitue d’ailleurs mon service de base. Quant à Google, il a pris soin de lier son offre Advanced avec de l’espace de stockage, soit 2To pour 17 francs par mois. Enfin, je refuse de payer pour l’intégration bâclée de Copilot dans Microsoft 365.
Dans ce paysage en constante évolution, il faut trouver son chemin en explorant les réelles potentialités de ces IA, tout en restant critique face aux résultats obtenus. L’avenir nous dira si les services payants parviendront à justifier leur tarif par une réelle valeur ajoutée. Enfin, n’oublions pas la quantité astronomique d’énergie utilisée par ses services, parfois bogués jusqu’au trognon… pour fournir des réponses fausses!
Bref, profitez des offres gratuites. Si nécessaire, de manière générale, limitez-vous à une offre de base générale à 20 francs par mois environ. Dans tous les cas, restez critiques!
XS