Soutenu par Nokia, Swisscom s’aventure sur le marché des drones

  • Dernière modification de la publication :09/08/2024
  • Commentaires de la publication :2 commentaires
Un drone Nokia.
Un drone Nokia.

Swisscom vient d’annoncer son entrée sur le marché des drones avec une offre baptisée «Drone-in-a-Box». En partenariat avec l’équipementier finlandais Nokia, l’opérateur historique ambitionne de déployer un réseau national de drones automatisés, principalement destiné aux activités de surveillance et d’inspection.

Ce nouveau service, qui sera disponible dès cet automne, vise à répondre aux besoins des collectivités publiques et des entreprises en matière de sécurité et de gestion d’infrastructures. La filiale Swisscom Broadcast sera chargée de l’exploitation opérationnelle de ce réseau sur l’ensemble du territoire suisse, selon ce communiqué de presse.

Une technologie au service de la sécurité

Présenté sur ce site, le système de Nokia repose sur des unités autonomes capables de décoller et d’atterrir automatiquement, le tout piloté à distance. Ces drones, équipés de caméras haute définition et de divers capteurs, pourront être déployés en quelques minutes pour des missions d’inspection, de surveillance ou d’intervention d’urgence.

L’expertise de Nokia, qui a déjà mis en place un réseau similaire en Belgique, sera cruciale pour assurer la fiabilité et la performance du système. Le géant finlandais des télécoms fournira notamment 300 unités à Swisscom, garantissant ainsi une couverture optimale du territoire helvétique.

Applications variées, questions en suspens

Parmi les utilisations envisagées, Swisscom cite l’inspection d’infrastructures critiques comme les lignes électriques ou les ponts, la sécurisation de sites sensibles, et l’assistance aux services d’urgence lors d’opérations de secours. Le potentiel de cette technologie semble prometteur, mais soulève également des interrogations quant à la protection de la vie privée et de la rentabilité.

Les deux partenaires se sont montrés discrets sur le volet financier, ce qui pourrait laisser planer un certain doute sur la rentabilité à long terme de ce projet ambitieux. Dans tous les cas, Swisscom a probablement la taille critique suffisante pour prendre ce genre de risque et s’aventurer à l’étranger. Peut-être au désespoir de ceux qui attendent encore la fibre optique…

XS

Cet article a 2 commentaires

  1. Bernard.

    Avant ça (trop) chers SWISSCOM, venez donc changer vos fibres otiques P2MP illégales, que vous vous êtes dépêchés de poser il y a qq années avant la fin des procès qui vous ont donné tort, qui retiennent captifs les clients chez vous.

  2. Lenoir

    Et au niveau légal? Il me semble que l’usage de drónes est assorti d’une obligation de garder les engins en vue de l’opèrateur… Il y aura-t-il des passes-droit pour Swisscom?

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