Comme je l’ai parfois écrit, internet est devenu incontournable pour relever nos défis quotidiens, un peu au même titre que l’électricité ou l’eau courante, toute proportion gardée. En Belgique, les internautes victimes d’une longue panne d’internet recevront une forme de compensation de leur opérateur télécom. Et en Suisse?
À partir de novembre, les Belges pourront bénéficier d’une indemnisation d’un euro dès le premier jour de panne internet, à condition que la panne dure plus de huit heures et ne soit pas due à un cas de force majeure, selon RTL. Cette initiative vise à responsabiliser les fournisseurs et à garantir un service de qualité aux consommateurs.
Laxisme en Suisse?
En Suisse, les pannes d’internet ou de téléphonie sont relativement rares, mais elles ne sont pas inexistantes, comme peuvent en témoigner Swisscom, Sunrise (UPC) et Salt. Ces entreprises n’offrent pas de compensations automatiques pour les pannes prolongées, ce qui soulève des questions sur la protection des consommateurs, qui paient parfois le prix fort.
Les autorités helvétiques ont récemment mis en consultation des mesures pour les pannes de réseau mobile en cas de coupure d’électricité. Les trois opérateurs de réseaux mobiles devront donc installer une alimentation électrique de secours. Aucun dédommagement pour les utilisateurs affectés à ma connaissance.
Améliorer la fiabilité des services
Mettre en place une politique de compensation en Suisse pourrait inciter les opérateurs à améliorer la fiabilité de leurs services. Une proposition pourrait être de faire payer un franc par client et par heure d’interruption de service dès la première heure, car une sanction trop faible risque de ne pas inciter ces lucratives société à agir, surtout ceux qui réalisent des bénéfices par centaines de millions de francs.
Alors que la Belgique montre la voie en matière de compensation pour les pannes internet, la Suisse a peut-être un train de retard dans notre monde 100% numérique. Une réflexion sur l’implémentation de mesures similaires pourrait être bénéfique pour renforcer la confiance des consommateurs envers les opérateurs télécoms suisses.
XS
La Suisse est toujours en avance pour faire payer cher mais en retard sur les doits des consommateurs.
Je suis surpris par cet article à chaque fois que j’ai eu une coupure que ce soit Internet ou les SMS j’ai été dédommagé avec un mois d’abonnement gratuit.
Le problème c’est que les gens n’ont pas envie de perdre du temps, ils préfèrent perdre de l’argent….
Exactement les gens n’ont pas la patience de prendre un quart d’heure pour téléphoner à leur opérateur, hier j’ai négocié le prix de mon abonnement internet sunrise, j’ai obtenu 30 % de rabais pendant 2 ans, je trouve que ça en vaut la peine.
La consultation en Suisse n’a, à ma connaissance, pas encore abouti à une décision, ni donc à des obligations. J’imagine que des discussions sont en cours entre les concernés, pour peut-être trouver un compromis proposer un texte à notre parlement.
je doute que cela devienne automatique, il faudra toujours faire une demande, comme pour l’AVS et tout le reste…. Même si je trouve cela absurde, les gens doivent faire l’effort d’aller chercher ce à quoi ils ont droit, il faut s’informer pour mieux se défendre….
Une tel indémnité serait compensée dans le prix des abonnements. Les pévisions seraient très pessimistes pour faire augmenter le prix des abonnements. Au final, on pourrait penser que les abonnements vont augmenter de 5 CHF menusel (60 CHF annuel) pour peut-être recevoir 2 CHF d’indéminité. Cela ne vaut pas la peine.
De plus, les opérateurs offrent déjà généralement des réductions chez eux quand les coupures sont trop longues.
Ensuite, comme indiqué dans l’article, les pannes sont rares. De plus, sont-elles de la faute des opérateurs ?
Laissez moi rire ! Une indemnité ? quand on vois des clients gueuler pour une coupures de 4h sur une journée alors qu’ils payent un abo à 60 CHF par mois par exemple, faut arrêter, tu va avoir quoi 4h de remise ? En gros c’est ça les conséquence pour un client privé seront jamais plus que cela, au final a quoi bon ? Faut revenir sur terre, si entreprise des plans son prévu mais du privé faut clairement dégonfler !