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Yallo se diversifie et se disperse encore… A méditer

Zappalot par Yallo.
Zappalot par Yallo.

Le monde helvétique des télécoms est fantastique. Après des diversifications pouvant se justifier dans les domaines des technologies de l’information, nos opérateurs se mettent à vendre des assurances et se complaisent à organiser des concerts, remplacer des journalistes, voire produire des contenus «satiriques»… Yallo fait fort. Au secours!

Rien ne semble arrêter la marque bradée de Sunrise (UPC) qui va lancer le 2 mai un nouveau format «Best of Influencer» de Zappalot by Yallo. Se voulant être un aperçu humoristique du contenu vidéo d’influenceurs des réseaux sociaux, ce format doit compléter les contenus que Zappalot by Yallo diffuse depuis environ un an.

Thèmes et performances

Dans la propagande de Yallo, il est rappelé que les domaines thématiques incluent notamment le coaching de vie, la beauté et le contenu spécifique à la Suisse. La première année, Zappalot by Yallo a réalisé plus de 20 millions de vues, selon un communiqué de presse.

Pour mémoire, Zappalot by Yallo est diffusé hebdomadairement en allemand et dans différents dialectes alémaniques sur les chaînes Zappalot des réseaux sociaux (TikTok, Instagram, YouTube), sur Yallo TV, la chaîne One+ et sur Blick.ch. Les clips des influenceurs sont commentés de par la voix caractéristique de Roy Gablinger, qui carbure aussi pour Swisscom, Deutsche TeleKom ou encore La Poste, selon cette page.

Des marges exorbitantes?

Que penser? Yallo est censé être la marque bradée de Sunrise (UPC) pour retenir les clients fuyant la cherté des marques principales de l’opérateur américain, tout en devant lui permettre de gagner de nouveaux clients. Comme le rapport qualité prix n’est pas suffisant pour y arriver, on s’aventure sur des chemins de traverse. Visiblement, les marges actuelles le permettent!

Quel meilleur exemple pour illustrer ce qu’est aujourd’hui le marché suisse des télécoms avec des opérateurs, Sunrise UPC en tête, qui peinent parfois à investir dans le futur de leurs réseaux, mais se mettent à vendre tout et n’importe quoi et à se disperser tous azimuts. Pour aller jusqu’au bout du trip, ils devraient s’inspirer de La Poste et transformer leurs échoppes en vrais bazars orientaux.

Xavier Studer

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