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Streaming: la lutte continue sur fond de hausse de prix. Résiliez!

Le marché du streaming en Suisse, selon JustWatch.
Le marché du streaming en Suisse, selon JustWatch.

Le marché du streaming vidéo est l’affaire de géants américains aux dents longues. Hausse de tarif après hausse de tarif, il est toujours bon de s’interroger sur l’utilité de ces services, compte tenu de la place occupée par un Netflix, par exemple, selon les derniers chiffres de JustWatch, qui monitore de près ce marché.

En Suisse, «le roi du streaming, Netflix, conserve sa couronne au dernier trimestre 2023 avec des parts de marché cinq fois supérieures à celles d’Apple TV+. D’autre part, Disney+ et Prime Video se battent pour la 2e place avec seulement 1% de différence entre les deux», nous a indiqué JustWatch à notre demande.

Jusqu’à 80% du marché en mains américaines

«Le géant mondial Apple TV+ montre un développement progressif tout au long de l’année avec les gains les plus importants, ajoutant +2% à ses parts en décembre. En revanche, Disney+ et Sky enregistrent une baisse de -1% chacun», précise l’éditeur de l’application mobile du même nom, qui nous a transmis les graphiques joints.

Les chiffres sont éloquents. Selon JustWatch, Netflix, Disney+, Amazon Prime et Apple TV+ pèseraient au total 80% du marché, contre environ 3% pour Blue de Swisscom. Évidemment, comme cette entreprise n’a pas accès directement au nombre d’abonnés de ces plateformes, il faut prendre ces indications avec un certain recul.

Le marché du streaming en Suisse en 2023, selon JustWatch.

Un contexte de hausse pénible

Ces différentes plateformes annoncent régulièrement des hausses de tarifs. Par Exemple, en promotion, j’ai commencé par payer 99 francs annuellement, puis 129 francs pour Disney+. Lorsque ce studio m’a demandé 179 francs par an, j’ai estimé que c’était beaucoup trop cher pour le catalogue disponible et surtout mon utilisation.

Après avoir testé puis résilié Netflix, Amazon Prime, je me suis défait de Disney+ et je vous recommande d’en faire de même. En cas d’extrême nécessité, il est toujours possible de s’abonner pour une période d’un mois. Entre les abonnements à Microsoft 365, Adobe, Netflix, Disney+, Google (YouTube), sans parler d’Apple Music ou de ChatGPT Pro, on ne peut que constater l’emprise techno-culturelle d’Outre-Atlantique sur nos vies. A nous de fixer des limites, probablement.

Xavier Studer

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