
En Suisse, les amateurs de séries et de films en streaming doivent débourser davantage que dans les pays voisins pour accéder à leurs contenus préférés sur Netflix. Une récente étude révèle que les prix des abonnements ont grimpé jusqu’à 25% en cinq ans. Le géant américain est visiblement insatiable !
Cette augmentation tarifaire place Netflix parmi les options de streaming les plus onéreuses du pays. En effet, avec un abonnement de base (très, très léger) affiché à 11,9 francs suisses, Netflix se positionne comme le quatrième service de streaming le plus cher en Suisse. Mais attention, la formule «premium» culmine à près de 25 francs!
Un marché dominé par peu d’acteurs
Le marché suisse du streaming vidéo est fortement concentré, avec 88% de parts détenues par seulement trois acteurs majeurs. Cette situation limite évidemment les alternatives pour les consommateurs et contribue à maintenir des prix élevés. Ça ne vous rappelle pas quelque chose du côté des télécoms?
Concrètement, le coût d’un abonnement Netflix en Suisse est jusqu’à 37% plus cher qu’en France, soulignant une disparité notable avec les pays voisins, selon des données collectées par le service de comparaison Hellosafe en quête de visibilité. A consulter en suivant ce lien.
Comparaison internationale
Cette différence de prix n’est pas négligeable, surtout dans le contexte monétaire actuel en tenant compte de la force du franc suisse. Une telle disparité tarifaire soulève des questions sur les stratégies de prix adoptées par Netflix sur le marché suisse. On constate une nouvelle fois qu’un grand groupe international assimile le Suisse à une vache à lait!
Toujours dans la même perspective critique, il est également intéressant de noter que YouTube propose l’abonnement de streaming de base le plus cher en Suisse, à 15,9 francs par mois, ce qui conforte nos impressions ci-dessus quant à l’image bucolique du Suisse et de ses vaches dans la littérature et la culture hexagonale.
Concurrence et alternatives
Face à cette situation, des acteurs locaux comme Swisscom tentent de se positionner comme des alternatives possibles. Le géant bleu a récemment remanié son offre Blue pour tenter de résister à Netflix, en proposant une large sélection de contenus, y compris des productions suisses. Intéressant.
Cette hausse continue des prix chez Netflix ne peut que susciter des interrogations. Le consommateur a probablement une responsabilité en résiliant régulièrement les abonnements qu’il n’utilise pas et à s’aventurer sur les offres «gratuites» de différents services publics, dont Play RTS ou Play Suisse proposant presque systématiquement des contenus à forte valeur ajoutée, ce qui est loin d’être toujours le cas sur Netflix! Notamment… ABE.
Xavier Studer avec Perplexity.ai