Au terme de 483 mesures effectuées lors d’un grand tour en Suisse, Swisscom a affiché les meilleures vitesses de téléchargement, téléversement et latence sur son réseau mobile. Salt et Sunrise UPC semblent très proches avec un avantage pour l’opérateur de Renens, ce qui a été la surprise de cette campagne de mesures!
Pour ce qui est de Swisscom, fidèle à lui-même, les résultats sont sans appel. L’opérateur historique a atteint une vitesse moyenne en téléchargement de plus de 187,6 Mbits/sec et une célérité de plus de 32,1 Mbits/sec en téléversement, pour une latence de quelque 17,8 millisecondes. Presque un triomphe.
Des résultats très bons dans l’ensemble
Derrière, tant Salt que Sunrise UPC n’ont pas démérité, même si les valeurs de téléchargement, en particulier, sont en retrait. L’opérateur de Renens en mains de Xavier Niel peut s’enorgueillir d’une vitesse de téléchargement de 104,6 Mbits/sec et 30,6 en téléversement pour une latence (le délai avant qu’une action sur internet ne commence) de 19,6 millisecondes.
Du côté de Sunrise UPC, l’opérateur américain en mains de Liberty Global fait sensiblement moins en téléchargement avec 90,4 Mbits/sec pour une vitesse de téléversement de 31 Mbits/sec et une latence relativement importante de 27,1 millisecondes.
Test effectué fin décembre
Les différentes mesures du test ont été effectuées majoritairement dans le train avec quelques valeurs prises à l’extérieur ou en intérieur. Ce coup de sonde a été effectué fin décembre entre Lausanne et Locarno en passant par le Centovalli, puis entre Locarno et Lausanne via Lucerne en empruntant l’ancien tracé du Gothard.
Côté technologies, Swisscom a été en mesure de proposer 152 fois de la 5G, sept fois de la 4G et 2 fois de la 3G. Derrière, on constate que Sunrise UPC a délivré à 151 reprises de la 5G, huit fois de la 4G et deux fois de la 3G. Enfin, Salt, dernier à se lancer dans l’aventure 5G, n’a mis à disposition que 132 fois cette technologie, 22 fois de la 4G et sept fois de la 3G.
Des valeurs maximales variables
Pour ce qui est des valeurs maximales, c’est Swisscom et Sunrise UPC qui mènent la danse. Le premier peut faire valoir des pointes à 1059 et 138 Mbits/sec, alors que Sunrise UPC a atteint les 658/118 Mbits/sec. Enfin, Salt, dont les mesures sont plus homogènes, en est resté à 290/100 Mbits/sec.
Si l’on regarde de plus près ces résultats, on constate d’ailleurs qu’en matière de téléchargement les écarts types (chiffre qui indique à quel point les valeurs d’un ensemble de données s’écartent de la moyenne) sont de 81 chez Salt, 134 chez Sunrise UPC et 167 Mbits/sec chez Swisscom. Pour ce qui est du téléversement, Salt n’affiche que 20 Mbits/sec, tandis que Sunrise UPC et Swisscom atteignent un écart type de 28 Mbits/sec.
Analyse encore plus détaillée…
Mais on peut encore aller plus loin dans l’analyse. Chez Swisscom, les médianes (50 % des valeurs en dessus et en dessous de ce chiffre) pour les téléchargements et téléversement atteignent 141/32 Mbits/sec, 82/28 Mbits/sec chez Salt et 43/22 du côté de Sunrise UPC. A ce stade, on réalise alors que la marque de Xavier Niel semble bien se positionner à la 2e place de ce test…
Mon commentaire? Même si Swisscom s’impose dans toutes les catégories, l’expérience utilisateur constatée entre les trois réseaux était relativement semblable pour surfer sur internet. Par ailleurs, tous les opérateurs n’ont parfois pas été en mesure de proposer un réseau digne de ce nom: les trous de réseau existent toujours.
Xavier Studer
Le soucis “suisse” des réseaux mobiles, ce n’est pas que les trous !
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C’est le débit moyen (up/down) qui est relativement bas par rapport à ce qu’il est possible d’avoir en France voisine.
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Probablement que la 5G “suisse” n’est pas tout à fait la même que celle mise en place en France ?
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Dans ces conditions, cela sera compliqué de remplacer de l’internet fixes (fibre/cuivre) par du mobile, vu que les dispositions légales misent en place pour limiter le rayonnement électromagnétique empêche de disposer des performances complètes de ces technologies.
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Une fois de plus nos édiles veulent se la jouer spéciale en ne faisant pas comme les autres, à force cela nous coutent de plus en plus cher, mais rien en plus.
Excellent papier, merci Xavier ! Et bonne année
Merci pour cette article très intéressant.
Ce que je peux constater c’est que depuis que j’utilise Sunrise pour le ecouter spotify j’ai beaucoup plus de coupures lors de mes trajets qu’avec au paravent Swisscom
C’est Jean d’Ormesson qui a écrit l’article ? On a des mots comme téléversement ou célérité.
“L’opérateur historique a atteint une vitesse moyenne en téléversement de plus de 187,6 Mbits/sec et une célérité de plus de 32,1 Mbits/sec en téléversement, pour une latence de quelque 17,8 millisecondes.”
Si je comprends bien, “téléversement” signifie “upload”. Donc, il faudrait plutôt écrire “L’opérateur historique a atteint une vitesse moyenne en téléchargement de plus de 187,6 Mbits/sec “. On parle de “download” dans ce cas.
Merci. Corrigé. ChatGPT Plus n’a rien vu, ce scélérat….
en passant, le réseau Natel de Sunrise permet encore d’utiliser les MMS. 🙂
comme d’hab, Mr. Studer, pro-swisscom ! 😉
ce qui serait intéressant, c’est de savoir où ont été fait ces tests !? je me répète, mais swisscom est surtout dans les villes et endroits peuplés (stations de ski, gares, et) mais dès que l’on s’éloigne de ces zones les concurrents sont plus performants, sunrise en tête et salt de très près.
Je suis technicien en informatique et je peux vous garantir que dans bien des villages swisscom est absent !
Pas vraiment. Ce blog est libre et indépendant. Les mesures ont été effectuées en majorité dans le train entre Lausanne, Brigue, le Centovalli, Locarno, le Gothard, Lucerne et Lausanne, de manière totalement aléatoire en campagne, ville, périurbai, etc. Swisscom est simplement le meilleur. CQFD.
Sur Underscore ils ont justement parlé de la “face caché des speedtest” avant Noël:
https://open.spotify.com/episode/4kht9etjaz0eWk1KFyeXWf?si=Vf6ctrtySvSz9Z4jMZREAA
Très intéressant pour comprendre comment ça marche et comment il and est possible pour les providers de tricher (un peu)
va falloir que je change mon adresse mail pour que mes Messages soit partagés !
“Dans ces conditions, cela sera compliqué de remplacer de l’internet fixes (fibre/cuivre) par du mobile,”
Starlink (americain) est là pour boucher les trous du gruyère Suisse ou de l’emmental Suisse ou de n’importe quel fromage à trou Suisse pour avoir de l’Internet sur toute la surface à 200/20 Mbit/s 100/10 Mbit/s pour la clientèle résidentielle.
Nos cabines de montagne peux passer à l’internet rapide, vous pourrez aller voir votre match de foot tranquille sans entendre votre voisin (en fermant les fenetres pour pas embeter les animaux et autre humains qui veulent la paix.
C’est valable également pour nos 5 voisins de frontière direct top level domain (.fr, .de. .at, .it et interne à notre beau pays: la principauté .li
Selon mon expérience, Swisscom est bien meilleur à la campagne que Sunrise ou Salt. Sur les mobiles, je conseille les opérateurs utilisant Swisscom comme Wingo, M-Budget. Je crois que CoopMobile utilise aussi Swisscom. J’ai testé Sunrise (Yallo) et c’était très très moyen. C’était surtout bien inférieur à Wingo. On a souvent des trous de réseau avec Sunrise.
Plus que le débit moyen, c’est surtout la capacité à offir un accès à internet (la téléphone passe aussi par la 4G) dans la plupart du territoire qui est importante. Un débit de 30 Mbits/sec reste très confortable pour ce qu’on fait sur un smartphone. Par contre, quand il n’y a pas de réseau, c’est embêtant…
Chez Salt, je ne connais pas. J’ai été client chez Orange pendant env 10 ans au début des années 2000. Mais, avec la démocratisation des smartphones et d’internet, cela s’est gâté et j’ai quitté cet opérateur.
Pour Sunrise, je l’utilise pas internet et la TV à la maison. Sur ce point, Sunrise est très bon. A noter qu’internet vient avec la ligne Swisscom.