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Navigateurs: Chrome devant Safari et Edge, Firefox et Opera à la peine

Marché des navigateurs. Image: DALL-E3.
Marché des navigateurs. Image: DALL-E3.

Google Chrome continue de régner en maître sur le marché des navigateurs avec environ 64,7% de parts de marché au niveau mondial à fin 2023. Microsoft Edge, avec ses près de 5% de parts de marché, tire parti du moteur Chromium pour offrir une expérience similaire à celle de Chrome, tout en intégrant ses propres fonctionnalités pour se démarquer.

Mozilla Firefox, avec environ 3,3% de parts de marché au niveau mondial, et Opera, avec 2,9%, tentent de résister face à la suprématie de Chrome, dont la domination ne semble pas faiblir, malgré les efforts de ses concurrents pour proposer des innovations et gagner des utilisateurs, selon cette page de Wikipédia et Statcounter.

Firefox a récemment mis à jour ses capacités d’importation de données depuis d’autres navigateurs, comme rappelé ici, tandis qu’Opera mise sur l’intégration de l’IA avec son chatbot Aria pour offrir une expérience utilisateur enrichie. Dommage qu’il soit nécessaire de devoir créer un compte Opera pour bénéficier de ces fonctionnalités.

Safari et Samsung Internet: acteurs significatifs

Safari, développé par Apple, détient une part de marché de quelque 19%. Il est particulièrement populaire sur les appareils mobiles avec environ 30% de parts de marché sur ce segment. Samsung Internet, quant à lui, pèse près de 3% des parts de marché et plus de 6% sur le mobile, représentant un acteur non négligeable dans l’écosystème des navigateurs.

Les navigateurs cherchent constamment à innover pour séduire les utilisateurs. Opera, par exemple, a intégré l’IA pour répondre aux questions des utilisateurs et générer du contenu en temps réel. Firefox, de son côté, a abandonné le support pour les anciennes versions de Windows et macOS, se concentrant sur les systèmes d’exploitation plus récents —

Des enjeux indéniables; des perspectives floues

La guerre des navigateurs se matérialise certes par la part de marché, mais il ne faut pas ignorer la capacité d’innovation des acteurs plus petits, comme nous l’avons encore vu récemment avec Arc. En ce sens, Opera et Firefox, malgré des parts de marché plus modestes, continuent de proposer des fonctionnalités uniques pour attirer un public fidèle.

Chrome maintient sa position de leader grâce à sa vitesse et à son écosystème étendu, tandis qu’Edge profite de son association avec le moteur Chromium pour rester compétitif. Cette domination de Google ne va pas sans poser des questions, compte tenu du rôle essentiel de ces fureteurs pour accéder à la toile.

Quel rôle pour le régulateur?

Firefox et Opera, bien que plus en retrait, ne cessent d’innover pour tenter de rester pertinents dans cette compétition technologique. Ne disposant pas de la force de frappe de Google, Apple et Microsoft, qui commercialisent des périphériques, ils ne peuvent toutefois pas s’imposer aussi directement auprès des utilisateurs.

Sur ce marché très particulier, on peut se demander si le régulateur, comme pour les moteurs de recherche, ne devrait pas intervenir. Dans quelle mesure les périphériques ne devraient-ils pas être proposés avec un écran permettant à l’utilisateur de choisir son navigateur par défaut avant le démarrage du système?

Xavier Studer avec Perplexity.ai

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