Les constructeurs les plus innovants ne cessent de remanier le look et la conception de leurs machines. En ce sens, Lenovo, repreneur de la gamme ThinkPad d’IBM, continue d’être à la pointe. Voici le test de la dernière mouture de l’ultra-léger ThinkPad X1 Gen 11Carbon taillé dans du magnésium!
Non seulement, il est innovant, mais il est aussi design et reconnaissable à son «trackpoint» rouge très apprécié par les amateurs, paraît-il. En main, il surprend immédiatement par son poids plume de 1,12 kg, malgré un écran de 14 pouces.
Léger et agréable
En main, cet appareil est des plus agréables, notamment sa finition noir mat. Seul défaut, cette surface se marque facilement sous les doigts qui ne seraient pas parfaitement propres. Fait intéressant, Lenovo propose dans son logiciel d’administration une fonction qui permet de bloquer les touches et l’écran le temps (configurable) d’un nettoyage.
Sur internet, ce configurateur permet de choisir des versions dont le prix varie entre environ 1940 francs et près de 4000 francs, selon le processeur, la mémoire vive, la définition de l’écran et la taille du SSD. Mon ThinkPad de test bénéficie d’un Intel Core i7 (1355 u) de 13e génération, de 32 Go (DDR5 de 6 GHz) de mémoire vive, un SSD de 1 To pour un écran Full HD non tactile à 60 Hz.
Microsoft et ses limites…
La mise en marche sous Windows 11 est plutôt simple et rapide, bien que Microsoft cache parfois les boutons pour poursuivre l’installation. Même les plus grands ne maîtrisent pas certains aspects ergonomiques de base. Pendant ce processus, on peut choisir son mode d’authentification Windows Hello.
Avancé, cet appareil permet de s’authentifier non seulement avec ses empreintes digitales, mais aussi avec une fonctionnalité de reconnaissance faciale disponible uniquement avec les webcams compatibles (avec un débrayage manuel sur cet appareil). J’ai évidemment choisi ce mode très agréable. Après le démarrage initial, c’est un fatras de mises à jour…
Windows 23H2 résiste…
Tout y passe: dernières versions de tous les pilotes, des logiciels de Lenovo et de Windows 11. Et on passe même par deux mises à jour du BIOS, qui prenant à chaque fois environ cinq minutes. Le plus pénible a été l’impossibilité soudaine de migrer vers Windows 23H2, version Pro.
La désactivation des mises à jour de Microsoft, puis la réactivation a soudain permis d’installer les derniers patches de Windows 11 22H2. Ceci-fait, j’ai cru un instant qu’il serait possible de migrer vers Windows 23H2, qui est censé contenir les dernières avancées dont Copilot, l’intelligence artificielle (IA) de Microsoft censées tout faire… Mais non.
Un petit test sous Fortnite
Pour jauger de la puissance effective de cet appareil qui ne bénéficie que de la carte graphique de base de type Iris, j’ai demandé à un as de la manette et heureux possesseurs d’une de ces machines qui scintille de tous côtés, de le prendre en main. Ni une, ni deux, il a installé le célèbre Fortnite pour me livrer ses impressions…
Même si ce jeu n’est pas parmi les plus exigeants, cela donne une bonne idée de ce qui est possible pour ce genre d’appareil. Selon cet expert du gaming, ce ThinkPad permet ainsi de jouer honnêtement à ce titre qui est tout de même pas mal utilisé dans le monde. Bref, de quoi passer des heures à tenter d’être le dernier survivant…
Un écran correct et un son perfectible
Pour le reste, et c’est un minimum pour ce PC compatible Wi-Fi 6E, il avale les programmes de bureautique et de navigation sur internet sans broncher. Comme les autres appareils Lenovo, il démarre à la vitesse de l’éclair grâce à son SSD et au savoir-faire de la marque chinoise réputée pour ses machines de type business.
Dans le navigateur Windows Edge, j’ai essayé de visionner la vidéo la plus lourde possible. La machine avale des fichiers 4K à 60 images par seconde de manière correcte. Le son de type Dolby Atmos est satisfaisant, mais d’autres machines ont des basses plus généreuses. Dommage pour un portable aussi musclé.
Un bilan tout en nuances
Au final, on a beaucoup apprécié l’ergonomie générale de cette machine qui possède un magnifique trackpad, 2 ports USB-A et 2 ports USB-C en plus d’une prise mini-jack et d’une sortie HDMI conventionnelle. Sa légèreté constitue par ailleurs un atout majeur et indéniable.
Enfin, les possesseurs du ThinkPhone bénéficient de nombreux avantages. Par exemple, un double appui sur l’emblématique touche rouge permet de synchroniser facilement les deux appareils. On peut notamment passer simplement des fichiers par un simple glissé déposé après avoir configuré les deux appareils. Les fonctions bureau mobile et webcam sont très intéressantes. Reste la facture. Le modèle testé revient tout de même à quelque 2800 francs avec une connectivité cellulaire.
Xavier Studer
