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Roaming: gare au piège du streaming audio et vidéo…

Gare au streaming en roaming. Image: Bing + Photoshop IA.
Gare au streaming en roaming. Image: Bing + Photoshop IA.

Les mobinautes d’aujourd’hui ont tellement l’habitude d’être connectés qu’ils finissent par oublier la «matérialité» de ce qu’ils consomment. Quoi de plus naturel que d’ouvrir le robinet pour soutirer de l’eau, allumer son salon et désormais écouter de la musique ou regarder des vidéos en streaming. Mais gare au roaming…

En effet, selon la qualité que l’on choisit le débit peut monter jusqu’à plusieurs Mbits/sec pour de la vidéo en HD, voire en 4K sur son dernier ordinateur portable connecté au point d’accès Wi-Fi de son smartphone. Prudence, donc. Les opérateurs mettent d’ailleurs habilement en garde, probablement un peu pour se couvrir.

Pour la musique aussi

Swisscom, par exemple, s’est fendu au début de l’été d’une page spéciale sur internet intitulée «Films, séries et TV en déplacement». L’opérateur nous fait comprendre que si ces services sont si pratiques, ils nécessitent passablement de données. Il recommande notamment de télécharger des titres avant de partir depuis Netflix, Disney+ ou Prime.

Le même conseil est d’ailleurs valable pour les plateformes musicales, dont le besoin en bande passante est certes réduit. Ce conseil est d’ailleurs fondamental pour pouvoir écouter de la musique dans l’avion avec son dernier casque à réduction de bruit active… Sinon, nada. Et puis, cela permet d’éviter de surcharger les antennes télécoms…

Mettez à jour avant de partir

En effet, les heureux possesseurs d’abonnements de données illimités en Suisse et à l’étranger ne font peut-être parfois pas suffisamment attention à la consommation inutile de données, qui a un coût environnemental et énergétique et qui pénalise les autres usagers des réseaux télécoms… Visons donc une certaine sobriété.

Mon commentaire? Avant de partir en vacances, mettez tous vos appareils à jour et faites ensuite attention à la consommation de données générées par les mises à jour des programmes de son ordinateur, par exemple. Cela dit, lorsqu’on vit dans notre société numérique de 2023, il faut avouer qu’il est toujours plus compliqué de vivre sans un accès illimité aux réseaux, y compris en itinérance… Alors?

Xavier Studer

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