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Numérique: la Suisse va-t-elle manquer le passage à la fibre optique?

Fibre optique: si essentielle...
Fibre optique: si essentielle…

Hautement politique, le dossier de la fibre optique n’avance que péniblement en Suisse. Au point que le pays va se faire clairement dépasser par la France, par exemple, qui a fixé la fin du cuivre, c’est-à-dire du XDSL, à 2030… Certains pays européens sont d’ailleurs presque fibrés à 100%… Et En Suisse, on attend un «grounding» technologique?

Nous avions déjà évoqué cette thématique dans cette colonne, qui m’a aimablement été rappelée par un internaute que je remercie. En effet, nos amis hexagonaux ont publié récemment un calendrier plus précis des opérations…

Péniblement un peu plus de 70% en 2030

En Suisse pendant ce temps, Swisscom qui continue de s’occuper d’une majorité des raccordements, indique qu’il «développera la couverture fibre optique à environ 55% d’ici à fin 2025, puis à 70-80% d’ici 2030», selon son dernier communiqué de presse. Et pendant ce temps, en France, on change tout, pour de bonnes raisons!

«Ce chantier de fermeture s’inscrit dans la dynamique de modernisation des infrastructures de téléphonie fixe et d’internet qui constitue l’une des priorités du gouvernement. En effet, le réseau cuivre est vieillissant et connaît des problèmes de qualité de service qui s’accentuent», est-il indiqué sur cette page publiée il y a quelques jours.

Des motifs écologiques

Mais ce n’est pas tout! «La fibre optique, qui consomme en moyenne quatre fois moins d’énergie que le cuivre, est progressivement installée, car elle se révèle plus résiliente», est-il encore indiqué sur cette page. On pourrait encore préciser que la fibre est beaucoup moins énergivore que la 5G pour enfoncer le clou.

Dommage que par ici on se fasse encore la guerre entre propriétaires de cuivre totalement dépassé et de câble poussif. Malheureusement, en raison de délétères lobbies, le monde politique suisse n’a jamais été capable de mettre sur pied un véritable plan de numérisation du pays. Notamment en raison de certaines «élites» ayant des décennies de retard intellectuel en matière de numérique. On a les politiques qu’on mérite!

Xavier Studer

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