Comme si notre société de consommation n’était déjà pas suffisamment néfaste pour l’environnement, Google veut aller encore plus loin. Le premier moteur de recherche mondial imagine une nouvelle ère du shopping en ligne. Grâce ou à cause de l’intelligence artificielle (IA), c’est selon, il sera possible d’essayer virtuellement des vêtements,
Google veut apporter aux internautes une expérience similaire à celle du monde réel. Pour ce faire, le géant du web introduit deux nouvelles fonctionnalités qui reproduisent cette expérience d’essayage: l’essayage virtuel pour les vêtements et de nouveaux filtres pour vous aider à trouver le bon produit à consommer!
Une expérience d’achat plus personnalisée
La plupart des acheteurs en ligne s’accordent à dire qu’il est difficile de savoir à quoi les vêtements ressembleront avant de les acheter. Le nouvel outil d’essayage virtuel de Google permet de prévisualiser une pièce avant de l’acheter, offrant ainsi une expérience d’achat plus inclusive et personnalisée.
Cette technologie utilise l’IA (généralement de gros tas d’algorithmes bogués jusqu’au trognon) pour montrer à quoi ressemblent les vêtements convoités sur une variété de vrais mannequins, reflétant comment le vêtement se draperait, se plierait, adhérerait, s’étirerait et formerait des ombres sur différents types de corps, selon cette note de blog.
Essayage virtuel: pour plus de consommation
Dès aujourd’hui, les acheteurs américains peuvent essayer virtuellement des hauts de différentes marques disponibles sur Google, dont Anthropologie, Everlane, H&M et LOFT. Il suffit de cliquer sur les produits marqués d’un badge «Try On» et de sélectionner le mannequin qui convient le mieux, indique Google.
Mon commentaire? L’IA semble résolument au service des tous les travers et maux humains. Trop souvent, elle semble favoriser la désinformation, la perte de sens de l’existence humaine et la consommation effrénée, synonyme d’explosion carbone. Cet exemple de Google en dit long sur l’utilisation réelle qui sera faite de ces algorithmes, probablement au détriment de l’environnement…
XS
Au détriment de l’environnement ? C’est une façon de voir.
Quand on compare à ce qui existe déjà avec des commerces en ligne qui envoient les vêtements et chaussures à domicile avec la possibilité d’échanger si la taille ou la coupe ne conviennent pas, l’impact environnemental est sans doute moindre et l’empreinte carbone moins élevée que des allers et retours motorisés fréquents et l’élimination des produits non achetés.
Je n’approuve pas la nouvelle possibilité de Google. Mais, comparons ce qui est comparable. Sa nouvelle offre permet au moins de réduire les livraisons inutiles et le gaspillage de produits.
En revanche, elle accentue la disparition progressive des commerces non en ligne et ça, sur le plan social, c’est catastrophique.
– J’ai bien aimé le dernier paragraphe, votre commentaire … Améditer !
– Notre amour pour la fast fashion déborde dans le désert d’Atacama …
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2023/04/notre-amour-pour-la-fast-fashion-deborde-dans-le-desert-datacama
Vu qu’on parle impact sur l’environnement, personnellement ce qui me tape sérieusement sur le système, ce sont toutes ces nanas qui te parlent “faut sauver la planète du réchauffement climatique” alors qu’elles passent leur temps à commander des vêtements ici et là, 50 paires de chaussures et 250 produits de makeup pour le pouce, l’index et le majeur.
Pour faire un lien avec l’article de ce blog, Google vise donc très bien. Demande sur le marché, solutions apportées, bénéfices engrangés. Et comme Google va planter 3 sapins, c’est tout bon, ils sont 0 carbonne. Les nanas qui achètent, no souci, elles ont pris l’avion pour assister à une conférence sur le climat à l’autre bout de la planète, donc 0 carbonne, c’est tout bon, on peut dormir tranquil.
Ce service va-t-il vraiment empirer la situation actuelle, où bon nombres de vêtements commandés en ligne sont retourné pour ensuite être détruits ?
Au pire ça ne changera pas grand chose au mieux, grâce à cet « essayage virtuel », s’il est pas trop mal fichu, on va améliorer un tout petit peu la situation actuelle en évitant ou réduisant les commandes « pour voir ».
C’est pourquoi je ne comprends pas trop l’hostilité affiché de ce billet.