Pieuvre de l’Internet, Google est aussi l’éditeur du premier moteur de recherche mondial et surtout d’Android, premier système d’exploitation pour les smartphones. Avec ses Pixels, il essaie depuis des années de jouer un rôle important, mais se heurte aux mêmes limites que Microsoft! Jusqu’où ira-t-il avec ses Pixel 6 et Pixel 6 Pro?
La posture de Google est en effet délicate à trouver compte tenu d’une situation un peu particulière… Sans Motorola, HTC, Samsung, Sony et désormais Xiaomi ou Oppo, Android n’existerait pas. Ces constructeurs, dont les étalons sont les concurrents directs des Pixels 6 et Pixel 6 Pro sont en effet aussi les partenaires de Google!
Des partenaires et des concurrents
Des partenaires qui à tour de rôle ont bénéficié de certaines facilitations ou qui ont contribué plus ou moins fortement au développement du code de ce système jusqu’à Android 12… De manière peut-être encore plus criante que Microsoft, Google se trouve dans une situation assez inconfortable…
Comme Redmond, il est l’éditeur d’un système leader dans l’industrie et essaie de percer sur un marché où il ne sait trop comment se positionner. Comme avec les Surface de Microsoft, Google joue avec ses Pixels la carte d’une certaine excellence et d’une certaine différence, pour, peut-être ne pas trop heurter ses partenaires…
Jouer la carte de la différence
D’ailleurs, cette différence saute aux yeux lorsqu’on regarde les nouveaux Pixels 6 et Pixels 6 Pro, dont le design est clairement en rupture avec ce qui se fait ailleurs. (La présentation de Google). Une manière de se positionner de manière originale et de jouer parfois la carte futuriste au risque de déplaire à la masse.
Quoi qu’il en soit, ce ne sont pas les tests soulignant l’excellence en photo des différents Pixels qui manquent. Un domaine où chacun y va de ses particularités ou de ses petites différences. Probablement pas assez en rupture pour emporter un marché longtemps dominé par Apple et Samsung, mais où les Chinois ne cessent de jouer les perturbateurs à tour de rôle après la chute orchestrée de Huawei…
Xavier Studer