Alors que nous vous proposerons bientôt nos premières impressions relatives à l’iPhone 13, il nous semble important de revenir sur la collision iOS 14.8 vs iOS 15 et sa signification… Surtout dans l’écosystème Apple réputé très sûr…
C’est en effet un écran de mise à jour un peu spécial qui est proposé depuis peu aux utilisateurs de différents produits pommés. Alors que sur l’iPhone le Californien leur propose simultanément ou de mettre à jour vers iOS 14.8 ou iOS 15, une option similaire est proposée aux possesseurs d’iPad.
Dans l’urgence avant le big bang
En effet, Apple a proposé un peu dans l’urgence le 13 septembre ce qui ressemble à un correctif de sécurité majeur. Sur son site, Cupertino explique clairement que ce patch a été publié, car dans la version précédente «un attaquant distant peut être en mesure de provoquer l’exécution d’un code arbitraire».
Encore une fois, comme pour Microsoft et Google, un éditeur de systèmes d’exploitation poussé dans les cordes corrige dans l’urgence une faille importante touchant ses systèmes. Mais cette fois, ce correctif est tombé presque en même temps qu’iOS 15, disponible depuis lundi… Pas idéal.
La sécurité d’abord vs le goût de la nouveauté
Evidemment, la nouvelle version majeure de la pomme qui pèse plusieurs Go permet aussi d’éviter ce souci. Alors que faire? Le minimum est évidemment de mettre à jour rapidement ses systèmes vers iOS 14.8 ou iPadOS 14.8. Ensuite, comme pour chaque version majeure, il faut peser le pour et le contre…
Ces versions majeures sont souvent rapidement suivies de correctifs pour corriger des bugs ou assurer la compatibilité de certaines applications importantes passées sous le radar, ce qui signifie des problèmes, du temps perdu et d’importants volumes de données transitant par la toile, ce qui nous permet de mettre le doigt sur un point assez peu évoqué…
L’impact écologique des mises à jour
Par le passé, ces mises à jour ont souvent saturé les serveurs des fabricants. Lundi soir, même en lançant en parallèle de multiples procédures pour actualiser mes appareils, je n’ai rencontré aucun problème. Restent tout de même des Go et de Go de données qui transitent par des câbles et de la fibre optique, ce qui consomme de l’énergie.
Voici donc une thématique à méditer. Dans quelle mesure les éditeurs ne sont-ils pas priés de limiter la taille des paquets de mises à jour et d’en limiter la fréquence pour des questions d’écologie. Evidemment, la sécurité doit continuer de primer. Et lorsqu’on voit les différents cafouillages de ces derniers temps, on se dit que rien n’est gagné!
Xavier Studer
PS
On ne parle même pas des problèmes d’obsolescence provoqués par des migrations d’envergure, comme Microsoft Windows 11…