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Lorsque la police neutralise des magasins fictifs avant le crime…

Plus d'infos sur /www.cybercrimepolice.ch.
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Acheter sur internet a pendant longtemps rimé avec le souffre. Si cette pratique est banale aujourd’hui, elle reste risquée sur des magasins trop « exotiques ». Et il peut arriver qu’un acheteur ne reçoive jamais la marchandise commandée et payée, selon le dernier rapport de MELANI.

Il est aussi possible de recevoir un autre article que celui commandé, voire de se faire dérober des données communiquées lors d’un achat pour commettre des infractions, selon le 30e rapport semestriel de la Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information (MELANI), reproduit ci-dessous.

Gare aux « magasins fictifs»

Le phénomène des magasins en ligne fictifs n’épargne pas la Suisse: des cybercriminels enregistrent des pages frauduleuses sous un nom de domaine se terminant par «.ch». Cette activité connaît une croissance exponentielle à certaines saisons, par exemple avant Noël, selon un communiqué de presse de MELANI.

En décembre 2019, en collaboration avec Switch, la police cantonale de Zurich a permis de bloquer 450 faux sites de vente juste avant leur mise en ligne. Au total, depuis le début 2018, ce ne sont pas moins de 6500 sites frauduleux qui ont été identifiés!

Un coup d’avance

Cet exemple est intéressant à plus d’un titre et montre que le travail de l’ombre des cyber-polices porte ses fruits. Ces opérations non seulement réduisent le nombre des faux magasins en ligne affichant un «.ch», mais freinent fortement leur développement, selon le même texte de MELANI.

La police zurichoise donne quelques conseils aux internautes peu aguerris aux achats sur la toile. Gare aux noms de domaine sans rapport avec la marchandise proposée, à l’absence du logo en forme de cadenas qui signale une connexion chiffrée ou à absence d’un impressum. On peut encore ajouter qu’il faut se méfier des offres trop séduisantes…

Voir aussi le site des cyber-flics zurichois.

Xavier Studer

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