Swisscom lance Mobile Voice Recording pour les instituts financiers. Ces derniers peuvent enregistrer et stocker les conversations téléphoniques sur mobiles, les SMS et les informations de connexion. Ils répondent ainsi également aux exigences de leur autorité fédérale de surveillance.
Mobile Voice Recording (MVR) enregistre différentes données et les archive sous forme cryptée pendant deux ans au minimum. Pour activer le service, les instituts financiers déclarent à Swisscom les raccordements mobiles soumis à enregistrement, est-il indiqué dans un communiqué de presse du puissant opérateur détenu majoritairement par l’Etat…
En savoir plus sur Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
La poste devrait proposer la même chose pour le courrier. 1984? Un gag!!!
Cela ne concerne que les instituts financiers où certaines règles en matière de télécommunications doivent être respectées. Je vous invite à lire la dernière circulaire de la FINMA pour justifiez le service de swisscom.
« dans un communiqué de presse du puissant opérateur détenu majoritairement par l’Etat… »
Toujours ces petites phrases inopportunes qui agacent les lecteurs de votre blog.
Rien de tel qu’un peu de sel et de poivre pour corser une communication un peu fade…
On peut comprendre que de tels besoins peuvent s’exprimer pour certaines sociétés.
Je trouve en revanche assez fou que des sociétés préfèrent que leurs communications soient enregistrées / stockées dans je ne sais quel nuage Swissconnesque plutôt que chez eux. Y a-t-il un empêchement quelconque a ce que ces données soient stockées chez les intéressés ?
D’ailleurs et suite à la lecture de ce blog, j’espère que le stockage est entièrement géré / hébergé en Suisse, par des sociétés suisses et que le droit s’appliquant n’est pas autre qu’Helvétique … 😉
C’est quant même marrant que Swisscom sorte ce service hors de prix juste quelques mois avant que le nouveau règlement de la FINMA n’oblige l’enregistrement des conversations mobiles. Et qu’il soit bien évidement le seul à le faire… ça discute bien à Bern.
Finement observé!