Site icon Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer

Gartner prévoit un sombre avenir pour les applications

Des applications souvent gratuites.
Des applications souvent gratuites.

Environ une application sur 10’000 serait rentable en 2018, selon les dernières prévisions de l’institut Gartner. Le cabinet d’étude estime que la lutte entre les développeurs sera plus dure que jamais pour satisfaire les exigences croissantes des utilisateurs.

Cette indication temporise des chiffres donnés récemment par les concepteurs de systèmes mobiles, notamment Apple. Rappelons que la semaine dernière, la pomme célébrait un chiffre d’affaires de 10 milliards de dollaars et plus d’un million de références à disposition sur l’App Store. Alors que penser?

Le tout gratuit, ou presque

Dans son texte de presse Gartner souligne qu’il existe beaucoup d’applications gratuites et qui ne généreront jamais directement de recettes. Plus loin, l’institut précise sa pensée, et c’est là qu’il convient de nuancer ses propos…

Gartner prévoit que, d’ici 2017, 94,5% des téléchargements seront à mettre sur le compte d’applications gratuites.  En outre, pour ce qui est des applications payantes, environ 90% seront téléchargés moins de 500 fois par jour et généreront moins de 1250 dollars par jour.

Des chiffres à tempérer

Si vous avez bien lu, Gartner déplore un chiffre d’affaires de seulement 1250 dollars quotidiens, ce qui représente tout de même pas loin de 37’000 dollars par mois, de quoi payer deux ou trois développements… Surtout que cela représente tout de même 450’000 dollars annuels…

Visiblement, ces chiffres sont à prendre avec un recul considérable, même s’ils mettent en lumière de réels problèmes. Les attentes autour des applications mobiles sont probablement démesurées aussi bien chez le consommateur que chez les développeurs.

Une question de visibilité

Par ailleurs, il est difficile d’avoir de la visibilité parmi des millions de titres.  Il ne suffit donc pas de développer une application, mais il faut lui donner de la visibilité et communiquer autour de son existence. Même s’il n’y a là rien de neuf, il est important de rappeler.

Enfin, il faut suivre de près le développement du web mobile. Dans quelle mesure pour certaines sociétés n’est-il pas plus judicieux de développer une application qui fonctionne dans le navigateur internet. Ou faut-il  tout de même être présent parallèlement dans les marchés et sur la toile…

Xavier Studer

Quitter la version mobile