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Test: les Huawei Ascend P2 & Mate sur le gril

De g. à d.: Huawei Ascend Mate, Samsung Galaxy Note 2 et S4. Huawei Ascend P2.
De g. à d.: Huawei Ascend Mate, Samsung Galaxy Note 2 et S4. Huawei Ascend P2.

Dès la prise en mains, le Huawei Ascend P2 produit le plus bel effet. Taillé dans des matériaux modernes et équipé des dernières technologies comme le NFC, il tient bien en mains. D’autant plus qu’il est légèrement plus étroit qu’un Galaxy S4 et que son dos savamment arrondi le rend agréable dans la paume.

Lors du démarrage, je constate que le «Français Suisse» n’est pas disponible (ce qui n’est pas le cas sur l’Ascend Mate, voir ci-dessous): un manque incompréhensible. Une fois démarré, on découvre la surcouche de Huawei qui permet des effets graphiques saisissants.

Il est ainsi possible de la configurer pour que lorsqu’on passe d’un écran à l’autre les icônes la transition se fasse selon le mode perspective, moulin à vent, compressé ou encore eylindrique en 3 D… On peut aussi choisir des thèmes prédéfinis. Ces animations du plus bel effet montrent toute la puissance d’Android 4.1.2.

150 Mbits/sec au compteur

D’autant plus que pour réaliser ces effets en toute fluidité, il n’y a pas forcément besoin des derniers processeurs. Certes le Huawei Ascend P2 réalise tout de même un honorable 5000 points sur Quadrant, mais on est loin des 12’000 à 13’000 points du magnifique HTC One ou du Samsung Galaxy S4, la référence du moment…

Sachant que ce cellulaire doit être le seul pour le moment à être  équipé d’une puce 4 G/LTE lui permettant de surfer à 150 Mbits/sec, je me suis donné les moyens de le tester. Et comme expliqué dans cette note, l’Ascend P2 parvient à atteindre plus de 144 Mbits/sec en téléchargement. On est loin de certaines demi-portions limitées par des choix technologiques discutables!

Le Huawei Ascend P2.

L’ergonomie d’abord

Alors que sur  certains systèmes ordinaires on a le choix entre déverrouiller son mobile ou prendre une photo au démarrage, le Chinois nous propose en plus d’accéder directement à la messagerie ou à l’appareil téléphonique. Toujours aussi pratique!

Encore en matière d’ergonomie, on constate que les différentes pages sont nativement construites autour de widgets des plus utiles (évidemment amovibles ou paramétrables). Pas besoin d’ouvrir une application pour lancer une recherche Google, connaître la température extérieure, feuiller une galerie photo ou contrôler son lecteur mp3…

Tuner FM, 13 millions de pixels

Comme tous les smartphones à la pointe, ce Huawei Ascend P2 profite d’un capteur de 13 millions de pixels et de multiples réglages qui permettent à l’utilisateur qui aime photographier et réfléchir de tirer le meilleur de son photophone. Les clichés me semblent toutefois moins piqués et réussis que sur un Galaxy s4. Les vidéos (1920 x 1080p) sont correctes.

Huawei, comme Sony, Nokia ou HTC, fait encore partie des constructeurs qui respectent leurs clients et qui, sauf exception, proposent un tuner FM de série. Dommage que je n’aie pas trouvé de casque audio dans mon modèle de test. Quoi qu’il en soit, bien que conçu et produit en Chine, l’Ascend P2 n’a rien de bridé et le son est de qualité!

Au final, ce Huawei profite de tout ce qui fait la force d’Android, premier système mondial d’exploitation pour les mobiles. On regrettera une autonomie en retrait par rapport à un Galaxy S4, sa capacité de stockage limitée à 16 Go (sans carte), sa mémoire vive de 1Go seulement ou sa batterie non amovible. On appréciera toutefois son prix: 490 francs sur toppreise.ch!

Xavier Studer


L’Ascend Mate: 6,1 pouces de plaisir!

Le Huawei Ascend Mate: 6,1 pouces de diagonale.

Huawei m’a aussi mis à disposition l’Ascend Mate, un phablet de 6,1 pouces de diagonale. On retrouve les mêmes fonctionnalités qui font la puissance d’Android et toutes les subtilités de la surcouche Huawei. Evidemment, une telle diagonale permet de surfer dans des conditions inédites…

En effet, si un tel affichage rend inutile certaines tablettes bridées bas de gamme, l’utilisation des deux mains est indispensable, comme sur une ardoise traditionnelle. Cela dit, ce gros smartphone a l’avantage d’être plus léger et de passer dans de très grosses poches.

Des limites, mais quel prix!

Ce modèle à l’interface fluidissime a l’avantage de posséder un lecteur de carte micro-SD. Il en d’ailleurs bien besoin, car il ne possède que 8 Go d’espace de stockage. Dépourvu de la technologie 4G/LTE, mais profitant de 2 Go de Ram (Quadrant: env. 7500 points) il est disponible dès 449 francs avec un capteur photo de 8 millions de pixels! Un sacré rapport qualité/prix! D’autant plus que l’autonomie est bel et bien d’environ deux jours d’un bon usage.

En guise de conclusion, on ne peut que constater les progrès accomplis par ce constructeur en terme de qualité, d’ergonomie et de finition. Dommage que certains marchés, très réactionnaires, ne laissent pas leur chance à des appareils agréablement différents… Probablement un problème d’instruction…

XS

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