Certes, l’écologie est un argument marketing évident, mais ce n’est pas une raison pour dénigrer ou ne pas encourager les efforts des entreprises sur cette voie. Fujitsu, par exemple, vient de développer une filière spéciale pour recycler les CD et les DVD et les incorporer dans certains de ses boîtiers d’ordinateurs.
L’illustration ci-contre montre le processus ainsi que la pièce obtenue. Plus de détails sont d’ailleurs donnés dans le communiqué. Ce n’est pas le premier fabricant d’électronique de divertissement à communiquer sur ce point précis. En son temps, Canon avait aussi expliqué à la presse qu’il recyclait certains plastiques pour ses machines à calculer…
D’autres annonces sont aussi prévues par de grands constructeurs. A l’occasion de l’édition 2012 de la grande foire multimédia IFA de Berlin, Panasonic compte faire état de « ses idées sur l’engagement énergétique écologique. » Samsung, qui tente de positionner son Galaxy SIII sur “la nature”, pourrait aussi tenter de marquer des points marketing.
En Suisse aussi
La Suisse n’est pas en reste. Des Swisscom et Orange se sont aussi emparés de ce créneau. Même les promoteurs de la fibre optique surfent sur la vague. Ainsi, le 22 août à l’occasion de la seconde conférence d’Openaxs, il est prévu de souligner l’impact sur l’écologie de cette nouvelle technologie, selon une invitation qui m’est parvenue.
Le discours des organisations écologies comme Greenpeace, qui vient d’ailleurs d’épingler la ligne de conduite suisse sur Mühleberg, semble nettement moins rassurant. Le dernier rapport de cette entité sur l’électronique de divertissment, certes discutable, montre que de moins en moins de constructeurs semblent dans le vert…
Xavier Studer